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Teaser

Jeanne Dandoy prend le pari de ne jamais montrer le visage de l’agresseur. La mise en scène suggère sa présence et rend palpable son emprise. “Merveille” est un spectacle tout en tension qui s’ouvre sur des lendemains sereins.

François Caudron 09/02/2023 RTBF

Une grande pièce avec comptoir, placards, plusieurs portes. Au milieu un fauteuil vermillon, au sol quelques jouets. Ce pourrait être le décor réaliste d’une comédie de boulevard. Sauf que là, une fée surgit, chauve et barbue, qui d’un coup de baguette redresse la silhouette qui gisait au sol. Celle-ci s’anime et, bientôt, on comprend que l’action se rembobine en marche arrière. On remonte le fil des gestes méthodiques accomplis par cette femme.

C’est la première et saisissante surprise de Merveille, un traitement singulier, ciné- chorégraphique, de la présence. Une étrangeté diffuse, presque un malaise, s’infiltre dans chaque instant que dure cette captivante introduction où d’emblée s’illustre le talent d’Amandine Laval, actrice-danseuse, et de Jean Fürst, acteur-danseur-chanteur.

Marie Baudet, La Libre Belgique, 10.02.2023

“C’est l’histoire d’un féminicide qui n’a pas lieu. C’est l’histoire d’une grande victoire”, déclare Jeanne Dandoy à propos du chemin accompli par son héroïne, qu’elle propulse ensuite dans un avenir où la toxique cellule conjugale a fait place à l’oxygène d’une communauté choisie, allégorique et débridée.

Marie Baudet, La Libre Belgique, 10.02.2023

La violence conjugale et interfamiliale retient de plus en plus l’attention du public et à juste titre. La compagnie Seriallilith a su l’aborder en affutant nos sens. Nous avons pu toucher un instant ce contexte anxiogène, nous glisser telle une ombre au côté de la jeune femme. Sentir l’adrénaline monter quand la porte s’ouvre enfin, écouter les bruits aux alentours et fuir avec elle.

Maud Quertain, Le Suricate, 12.02.2023

Une magnifique mise en scène compense la quasi absence de parole. Le silence entrecoupé d’une respiration saccadée ou de chansons interprétées avec brio par Jean Fürst (la fée) fait écho aux victimes privées de paroles.

Zhen-Zhen Zveny, La Capitale, 13.02.2023

Ce thriller poétique et chorégraphique nous emmène de façon bouleversante sur le trajet d’une mère qui s’extirpe avec son enfant des ténèbres pour accéder à la lumière d’une journée douce et enfin, sereine. Il nous raconte la résilience d’une “mère veilleuse” (jouée par Amandine Laval), accompagnée par une bonne fée (jouée par Jean Fürst). “Mère veilleuse”, en clin d’œil sorore à l’asbl du même nom et qui regroupe des mères qui veillent… des “merveilles”. L’héroïne est à l’image des témoignages audio recueillis précieusement auprès de femmes survivantes, ayant sauvé leurs enfants des violences (ces témoignages sont mis à disposition du public, à l’entrée de la salle de spectacle). Merveille nous emmène dans un voyage sensoriel qui touche à un nouveau genre scénographique ! Innovant au théâtre, ce réalisme magique nous rapproche des émotions et des sensations d’une mère qui accomplit une série de tâches ménagères dans une urgence inexpliquée…

Sarah Dufey, Axelle Magazine, 14.02.2023

Merveilleest un huis clos muet écrit et mis en scène par Jeanne Dandoy, dans lequel le spectateur est emporté dans la descente aux enfers d’une mère sous le prisme de la violence conjugale. Une valse horrifique et fantastique où le réel nous glisse des mains ; une fuite vers l’avant poignante, rythmée d’angoisse et de terreur.

Jérôme Warichet, Karoo, 27.02.2023

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